Découverte des travaux préparatoires au reboisement à la Tour d’Auvergne

Le vendredi 13 janvier, les étudiants de première année en BTS GF (classe B) de Meymac ont rencontré l’entreprise MADEYRE sur la commune de La Tour d’Auvergne afin de découvrir de nouvelles techniques préparatoires aux reboisements.

La classe de BTS GF 1 B sur le chantier de reboisement – La Tour d’Auvergne

Une entreprise spécialisée dans le reboisement

Le jeune chef d’entreprise présente à la classe les prestations qu’il réalise dans le cadre de l’activité économique de son entreprise. Il s’agit de la mise en andains des rémanents après coupe, le sous solage afin de mieux installer les plants, l’ouverture de pistes en milieux forestiers ainsi que l’abattage mécanisé. Fort de quatre machines, dont une KOMATSU achetée il y a une semaine, M. Madeyre ajouter l’arrachage des souches afin d’offrir à ses clients la possibilité de plus de facilité d’entretien mécanisé du sol sans avoir à se soucier d’accrocher les souches.

L’entreprise Madeyre intervient en Corrèze, Puy-de-Dôme, Loire et Haute-Loire. Parmi ses clients, il compte des coopératives, des collectivités locales ainsi que l’Office National des Forêts.

Accueil des étudiants de BTS GF sur le chantier de reboisement par l’entreprise Madeyre

Adaptation des techniques de gestion forestière

Sur le site de la visite , l’entrepreneur essaie une nouvelle technique de plantation à la demande de l’ONF. Elle consiste en la mise en place de couloirs d’exploitation issus des voies de vidange des épicéas scolytés qui ont été exploités en 2022. Ce couloir a fait l’objet d’un broyage des rémanents et sert au déplacement de la pelle mécanique. De là, il peut créer des potets avec l’objectif d’en installer 1200 à 1300 par hectares sur un chantier d’une surface totale de 5 hectares.

Dans la perspective de l’adaptation aux changements climatiques, l’ONF en accord avec les collectivités locales du Puy-de-Dôme, introduit de nouvelles essences. Il s’agit principalement du pin laricio, du cèdre de l’Atlas ainsi que de plus classiques comme le douglas et le mélèze d’Europe. Le chef d’entreprise termine son intervention en rappelant aux étudiants en gestion forestière la nécessité de savoir s’adapter aux évolutions climatiques et sanitaires qui caractériseront les forêts de demain.