Le métier de technicien forestier expliqué aux étudiants de Meymac

Par une après-midi pluvieuse, les étudiants la classe de BTS Gestion Forestière 1 A sont attendus à Barsanges, sur une parcelle forestière gérée par la coopérative CFBL, exploitée en deuxième éclaircie par MECAFOR pour découvrir concrètement le métier de technicien forestier.

Présentation d’une entreprise de travaux forestiers mécanisés

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C’est David GEYER et Amélie, la technicienne en charge de la gestion de la propriété qui accueillent les étudiants sur le site. Le directeur technique fait une présentation de MECAFOR : 43 personnes employées et du matériel dont 17 récolteuses, 22 porteurs forestiers et des pelles mécaniques pour la préparation des sols aux plantations. Cette structure travaille pour la CFBL ainsi que des prestataires extérieurs comme des scieries ou des exploitants forestiers.

Amélie présente la Coopérative Forestière Bourgogne Limousin, son fonctionnement, sa zone d’action et le rôle des techniciens forestiers répartis en agences. Forte de ses 14 000 adhérents, la coopérative possède aussi des services spécialisés en cartographie, élaboration de documents de gestion durable…

Le métier de technicien forestier

Un focus est réalisé sur les activités effectuées par un technicien forestier de coopérative, afin de permettre aux étudiants de cerner les différentes facettes du métier :

  • conseils forestiers aux propriétaires adhérents (rendez-vous…)
  • préparation de chantiers forestiers (plans cadastraux, repérage, délimitation et définition des produits à élaborer)
  • suivi de l’avancement des chantiers forestiers (contrôler les produits et le respect du cahier des charges)
  • fin de chantier / état des lieux de la parcelle et des dessertes
  • stérage des piles de bois et volume des grumes
  • contacts et contrats d’approvisionnement avec les acheteurs des produits réalisés (scieurs, papetiers…).

Un exemple de chantier d’exploitation forestière mécanisé

Ici, il s’agit d’une plantation de douglas d’une cinquantaine d’années, en 2ème éclaircie. L’objectif sylvicole est de retirer quelques arbres dont la tête a été cassée par la neige lourde de décembre 2020 et d’aérer le peuplement au profit des arbres les plus développés.

Les produits sortis sont de la grumette et des billlons palette ou papeterie. Le mode d’achat des bois retenu est la vente à l’UP (Unité de Produit), à savoir qu’un prix est fixé avec le propriétaire, par essence et par qualité et une fois l’exploitation terminée, il y a cubage contradictoire et stérage des bois dont les volumes seront à multiplier par les prix unitaires préalablement signés entre le CFBL et le propriétaire forestier.

Enfin, le Directeur Technique insiste auprès des étudiants en Gestion Forestière sur la nécessité de biens préparer les chantiers, de communiquer auprès des publics et de bien comprendre les nouveaux enjeux sociétaux de la forêt.