Les BTS GF découvrent la mobilisation des bois
Le jeudi 21 octobre 2021, la classe de BTS Gestion forestière 2ème année avait rendez-vous en Haute-Vienne avec Sébastien RICHALET, responsable achat bois chez ARGIL d’Egletons (19).
Le groupe se retrouve sur une piste où Sébastien présente aux étudiants le groupe Bois et Dérivés et ses différentes unités :
-ARBOPAL – fabrication de palettes
-ARBOS – scieries résineuses sur Egletons et Allassac
-ARGIL qui alimente en achat de bois les unités de transformation.
ARGIL est composée de 4 salariés et travaille en sous-traitance pour l’abattage et le débardage de chantiers forestiers, dans un rayon de 100 kilomètres autour d’Egletons. Le responsable insiste auprès des étudiants sur la nécessité d’anticiper l’exploitation des bois et les difficultés qui y sont associées.
Les méthodes pour acheter le bois sont simples :
-en bloc et sur pied, au forfait, avec découpe et appréciation de la qualité des bois pour fixer le prix;
-à l’unité de produit (UP), plus facilement utilisée pour des lots hétérogènes ou des éclaircies.
Pour se fournir, la société achète majoritairement du bois sur pied, sinon en bord de route auprès des exploitants forestiers ou vendu franco à la scierie par des contrats d’approvisionnement passés avec les coopératives forestières..
Puis le technicien présente le système TRANSBOIS qui permet de travailler avec les collectivités locales et l’Etat pour les itinéraires de transport de bois.
Sur place, en entrant dans la forêt, les étudiants assistent à une exploitation d’épicéas communs avec une abatteuse, pour des raisons sanitaires principalement. La difficulté d’opération avec l’abatteuse réside dans l’optimisation des produits à sortir, de la justesse des découpes et du respect du cahier des charges des clients. Pour information, une machine peut couper en moyenne 120 à 150m3 par jour en coupe rase.
Enfin, les étudiants finissent la visite du chantier par la mise en œuvre des pistes utilisées par le porteur pour déposer les bois de bord de route. Le responsable d’ARGIL finit en concluant sur la nécessité de communiquer et expliciter le travail de forestier afin d’expliquer les travaux réalisés et la volonté de gérer durablement la ressource forestière.