Après un passage par une lande à callune où des ajoncs sont aussi présents, la conservatrice évoque le rôle positif de ces espaces présents il y a plus d’un siècle mais qui ont disparu avec les boisements, notamment les plantations de résineux engagées dès le milieu du XXe siècle (boisements FFN).
Puis le groupe descend vers la zone humide où les étudiants se voient expliquer le rôle des tourbières et ce qu’est la tourbe : une matière organique non dégradée qui s’accumule avec le temps et la présence d’un certain nombre de plantes vivant dans ces milieux, et surtout des mousses, telle la sphaigne qui est capable de stocker 30 fois son poids en eau.
Sur ce site, existe aussi un étang ancien de près de 11 hectares. Il présente la caractéristique d’avoir une partie colonisée par des radeaux flottants, véritables morceaux de tourbe remontés à la surface lors des remises en eau et colonisés par des herbacés. On y trouve également des arbres de taille plutôt réduite, en raison de la faiblesse des nutriments présents dans le support tourbeux.
Le groupe s’arrête sur des parcelles du site ayant fait l’objet de travaux mécaniques, d’entretien par le pâturage d’ovins ainsi qu’une ancienne parcelle forestière composée d’épicéas mal venants et coupés en février 2021. L’objectif de cette coupe est de reconstituer une lande sèche et une pelouse.
Plus d’information sur la RNR de la Haute Vézère ici : Présentation de la Réserve naturelle régionale de la haute vallée de la Vézère (unilim.fr)